Les cyberattaques telles que les ransomwares, aujourd'hui très répandus, sont de plus en plus agressives. Les coûts liés au vol de données, aux temps d'arrêt, au renforcement de l'infrastructure informatique, à la rançon et à la restauration d'une réputation endommagée ne cessent d'augmenter. Les grandes entreprises comme les PME sont des cibles. Et les crises actuelles le montrent clairement : les infrastructures étatiques critiques sont également dans la ligne de mire des pirates. La plupart des directeurs et des managers ont désormais reconnu les cyber-risques comme un défi majeur. Il est donc grand temps d'attirer l'attention sur certains aspects qui méritent d'être clarifiés.

Dans les environnements informatiques internes traditionnels, il est très difficile d'empêcher un ransom. Il suffit de l'erreur d'un collaborateur pour que le ransomware s'installe dans l'entreprise. Céder à un éventuel chantage qui en résulte et restaurer l'environnement coûte en général 10-20% d'un chiffre d'affaires annuel.

Les mesures traditionnelles telles que le contrôle d'accès, l'antivirus, la détection et la réponse des terminaux, la sauvegarde/restauration, etc. ne fonctionnent que si elles ont été implémentées de manière très complète. Ce sont d'une part des mesures coûteuses, et d'autre part, il manque souvent (entre-temps aussi en raison du manque de personnel qualifié) les compétences nécessaires pour implémenter et gérer tous ces produits correctement et tout particulièrement "sans faille".

Un constat s'impose : Les cybercriminels exploitent toutes les failles, même les plus petites, et leurs attaques sont de plus en plus sophistiquées. Les moyens traditionnels ne permettent pas (suffisamment) de prévenir les attaques par ransom. Sans mesures de protection à la pointe de la technologie, chaque entreprise et chaque institution sera touchée - tôt ou tard. Des cyber-assurances de plus en plus chères - ou pire, des cyber-risques qui ne sont plus assurables - sont quasiment la preuve mathématique de l'augmentation des risques.

La question se pose donc de savoir quelles sont les mesures de protection possibles ? L'inaction n'est pas une option.

Il existe des approches de cyberdéfense qui, combinées, répondent à plusieurs défis actuels en matière de cyberrisques !

Voici nos "5 cents" :

• Numérisation
  La numérisation exige impérativement une confiance dans l'exactitude des données propres et, de plus en plus, des données externes, ainsi que dans le fonctionnement irréprochable des systèmes et des processus. Le cryptage des données applicatives rend la modification non autorisée ou accidentelle, voire le vol de données - contrairement au cryptage des fichiers de données - beaucoup plus difficile. Cela augmente la Intégrité des données et des procédures.

• Cloudifier
  Les bénéficiaires de services ne peuvent pas accéder au stockage des données des solutions SaaS. En d'autres termes, même si votre environnement local est compromis, une intrusion ou un accès hostile à vos solutions Cloud SaaS est (presque) impossible. Cela augmente la Disponibilité de vos données et de vos processus.

• Automatiser
  Automatisez la protection des données dans le cloud, par exemple sur la base d'une architecture de sécurité SASE ou avec une solution CASB, afin de garantir activement une utilisation sûre et conforme aux règles du cloud sur plusieurs fournisseurs. Cela augmente la Confidentialité de vos données et de vos processus.

Si les cyber-risques sont également devenus un thème de plus en plus important dans votre entreprise, la numérisation sécurisée sur la base de solutions SaaS - idéalement complétée par les fonctions automatisées d'une solution CASB - est une mesure très efficace. Une mesure qui s'impose tôt ou tard.

Nous vous soutenons dans la cyberprotection de votre infrastructure critique.